Je de l'âme

"Emilie.
Un prénom, un visage si doux.
Mais une personnalité si derangeante... mais pourtant si attachante.
Emilie. C'est la petite fille sûre d elle qui a grandit, que j'ai créé, qui est devenue un monstre.
Mon monstre.
Je revois encore ses boucles noires luo arrivant aux epaules, et ses yeux gris, il y a 10 ans.
Elle ne se maquillait pas, elle ne parlait presque pas. Mais elle avait du charisme. Ho ça oui elle en avant, pour une gamine de 10 ans. Elle parlait peu, mais bien. Vite. Elle etait precise.
Je me souviens de la premiere fois, du premier contrat. Elle savait ce qu elle allait faire depuis un an, elle venait d avoir 15 ans. Elle le savait, mais elle n etait ni stressée, ni excitée. .. rien. Pour elle, c'était une journée comme les autres. Et elle egorgea cette femme, comme les autres.
Au debut j etais fier, mais ce manque de sentiments... tres vite j'ai compris qu elle n etait plus humaine... non, elle ne l avait jamais été en fait. Et maintenant,
Ma fille m'attend, derrière cette porte. Sourire aux lèvres. Elle va achever son createur,
Ou alors son oeuvre,
Je ne sais plus.

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"Bonjour. Je suis gourmande de textes, je voudrais donc encore aujourd'hui un texte, ou plutôt une discussion, un dialogue entre deux personnes, imaginez, sous la pluie, du type déclaration d'amour, rupture, engueulade, ou réconciliation, c'est vous qui voyez. Epatez moi. #QG. "

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Quand j'y repense, je me demande encore comment j'ai pu être aussi con. Je repense à ce jour pluvieux, chacun avait sa mission, malgré ce putain de temps.
J'ai toujours été un optimiste, toi aussi, et on a véritablement cru à l'anéantissement de cette guerre. Sauf que c'est cette guerre qui nous a anéanti.
On était à environ 30 mètres l'un de l'autre, je me souviens. On se pistait depuis au moins deux bonnes heures. On arma tout les deux. Bizarrement on avait la même Ak-47 dans les mains. Seul le bruit des gouttes sur le sol se faisait entendre. Personne ne tremblait. Comme si on savait tout les deux le dénouement, sans savoir si c'était le mieux.
Dans la même position, je lança un "Salut Hanna" avec une assurance proche de la folie. Ma folie, ou peut-être la notre, je ne sais plus.
"Salut Lewis"
Elle avait beau être russe, j'avais beau être Américain, on avait cette habitude bizarre de communiquer en français. Pour le geste ? La beauté de la langue ? J'en sais rien, et je m'en fou.
Notre dialogue était lourd, silencieux. Tellement silencieux. Ce genre de dialogue que tu ne peux avoir qu'avec la mort... Ou l'amour. Ouais, parce que je l'aimais. Malgré les barrières de l'armée, de la guerre, de nos pays, de nos commandents.
"On aura été con jusqu'au bout hein?"
"Je le pense aussi Lewis"
Toujours aucun tremblement, malgré la boue qui nous arrivait jusqu'aux genoux, le froid, et la tension ambiante. Nous étions des experts après tout... des experts en assassinat.
Le pire dans tout ça, c'est que nous n'hésitions même pas. On aurait pu, je ne sais pas... se demander quand tirer ? Si l'un de nous allait vraiment tuer l'autre ?
Non, on savait tout les deux qu'on allait jeter nos armes, et se jeter dans les bras de l'autre... pour tenter de l'égorger.
C'est ce qui se passa, on pris chacun nos lames respectives, elle au papillon, et moi au couteau de chasse. Cela devenait frénétique. C'était ... puissant. Sa vigueur et son agilité équivalait ma force et ma rapidité. Chacun ses techniques, chacun sa façon de tuer. Mais il ne s'agissait pour une fois pas d'un simple meurtre.
Sans savoir pourquoi, machinalement, mon esprit repartait loin en arrière. La petite montagne. Notre vie. Notre chat, qu'on avait appelé Chopin, car il miaulait quand Hanna jouait du piano. La petite voiture, l'amour secret, notre singulière folie...
Mais je devait trop esperer, trop divaguer, elle l'a senti... et sa lame vint se loger dans ma cuisse. Je plia la jambe pour tenter de parer le prochain coup, mais c'était trop tard : je me prenais déjà sa botte dans la gueule, puis dans le torse. J'étais plié par la douleur, à genoux, devant elle. Elle sorti son petit pistolet, en visant ma tête.
"Je t'aime"

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Douce Anoe, qu'est-ce que je pourrais te dire...
Ma douleur permanente qui me rend semblable a toutes ces gamines sur ask se plaignant de leur vie de merde ?
Je pourrais te parler de... mon amour pour le genre humain ?
Ma frénésie debordante lorsque j'ai une plume en main ?
Le.regret que j'ai de ne plus avoir des questions qui fassent reflechir ?
Le fait de ne pas plaire à ce monde qi restreint de ask ?
Tout ça... pourquoi s'accrocher à un réseau sociale qui en un sens ne veut pas de nous ? Est-ce une preuve de stupidité? D'espoir? Je ne sais pas. Trop de questions rhetoriques tournent dans ma tête. Ce que je veux au fond, c'est avoir quelqu'un qui "apprenne" a me lire. Jaime bien les QG , toussa, mais c'est tellement impersonnel... je ne suis que la goutte d eau dans l'océan. ..

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Mais bon...
Qu'est-ce que l'ocean sinon une multitude de gouttes de pluie ?

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Franchement j'aime vraiment l'idée de image du jour, les tiennes sont parfois surprenantes et c'est vraiment fun de chercher des pics. Mais ça va faire la deuxieme fois que je je veux pas te repondre...

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Pourquoi on ne demande que de belles filles rondes ? Pourquoi pas de belles filles fines ? C'est insupportable. Evidemment que c'est cool les grosses qui s'assumemt, ya des beautés partout, mais bordel c'est quoi ce blocage ? On a plus le droit d'être belle et ultra fine sans être anorexique ?
C'est aussi bête de se proclamer gay / bi . Ce sont des putains de banalités. .. pourquoi proclamer une célébrité? Tout le monde critique tout, certains ont des propos diffamatoires , mais ça reste une.minorité, et desolee mais en me demandant l'image d'une belle ronde, tu donnes raisons aux abrutis qui discriminent toutes les filles un peu trop lourde . Désolée, jtm quand même :p

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"-Désolée, je ne comprend toujours pas pourquoi tu m'as emmené ici. Et puis il fait froid putain ! Je veux qu'on rentre.
-Haha, t'es toujours aussi chiante hein? Regarde un peu mieux patate !
-Rooo ferme-là ! Je te dis que j'ai froid. Et puis.. Je ne reconnais pas cet endroit... Allez, Accouche !
-Bah en fait, à 2 km au nord, il y avait la maison de mes grands-parents. Bon maintenant elle n'est plus, car dévastée pendant la tempête d'il y a 5 ans, ils sont partis depuis le temps.
-Et donc?
-Laisse-moi finir espèce de grincheuse ! Enfin bref, dans le bois dans lequel on se trouve, je me baladais souvent... surtout en automne. Il y avait des champignons, de petits animaux... j'avais vraiment l'impression de respirer ici. Puis en fait, il y avait une raison plus particulière qui me poussait à venir ici régulièrement.
-Haha, quoi tu étais amoureux d'une paysanne ?
-Héhé oui plus ou moins. Je grimpais à l'arbre que tu vois juste devant toi, et j'attendais qu'elle passe. Je pouvais passer des nuits entières à l'attendre. Mais je ne l'ai jamais vu repasser dans cette forêt.
-Han, c'trop chou. Bon, tu n'aurais pas un truc à me demander tout de même ? Pour me pondre un truc aussi niais...
-Bah justement grande courge... Cette fille, je l'ai retrouvée, ça va faire quelques années.
-Attends... Tu me plaques ?
-Mais non... c'était toi cette fille, tu ne t'en souviens pas ? Je t'aime sale folle.
-... c'est la maison de mes parents plus loin... j'avais oublié...

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