Je de l'âme

L'utilisation du "vous" abusive me fait penser que tu as envoyé ceci à tout ceux que tu suivaient : tout le monde à vue que la musique venait de medal of honor, donc tu auras forcément des textes très sombres, en rapport ou presque avec la mort et la guerre, donc laisse moi changer la donne :
"On nous a tout appris. Tout enfin, sur l'étiquette. Mais on a toujours été assez con pour êter prétentieux ou... assez prétentieux pour en devenir con, j'en sais rien. On nous bassine avec pleins de trucs... Ouais genre... La mort, la vie ... ya même eu des guerres pour savoir où on allait après la mort. Putain de religion, des prétextes tout ça.
Nan mais, la plus grande question là-dessus, c'est plutôt... l'amour, avec un grand A. Alors là vas-y que je t'envoie les théories, à grand coup de papillons dans le ventre, de mal au cœur quand l'autre n'est pas là, de petits cœurs dans le carnet d'adresse... Ho et puis, ya les grands puristes qui vont diront juste :
"Tu sais que t'as été amoureux quand tout est finit"
Ouais genre donc en fait, c'est qu'on est jamais amoureux ?
Mais n'imp... grands cons que vous êtes, c'est pas cette solution là non.
D'ailleurs, yaura jamais de solution, de réponse à cette interrogation.
Je prétend pas avoir le savoir absolu, mais merde quoi, je sais ce que je vis, ce que j'ai vécu, et des fois, j'espère. Oui l'espoir, un truc que j'ai cru perdre, mais qui en fait m'a sauvé.
Et vous savez pas quoi? Cet espoir là m'a fait traversé les guerres, le temps, la vie, et bien d'autres choses.

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Et le mieux dans tout ça ? Quel rapport ?
Le rapport, c'est qu'à force de se poser des questions, on oublie nos propres réponses : vous saurez que vous êtes amoureux, le jour où vous arrêterez de vous le demander.

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10 ? Pourquoi toujours des chiffres pairs.
♦ Je ne m'entend que très peu avec des gens de mon âge, ou vraiment à petite dose. Souvent on a pas les mêmes attentions, la même façon de pensée, je me retrouve souvent confrontée à des fermés d'esprits doublés d'idiots inintéressants, je me sens pour la même raison supérieure aux autres, ça doit être un complexe, je présume
♦ complexe appuyé par le fait que tout mes profs m'ont toujours admirés et poussés au bout de mes idées pour mes compétences, originales, en avance.
♦ je suis une fille, à la fois banale et originale. J'ai jamais su me situer entre les deux en fait, je le vois bien que je suis différente, mais mon côté philosophe à la con me pousse à dire "oui mais on est tous différents quoi"
♦Je suis assez complexée au final. Par ma taille, mon poids, mes compétences justement, je fais jamais comme les autres. Des fois je m'en branle, mais des ofis ça me travail.
♦ J'en deviens quelqu'un de très torturée. J'ai pas une vie facile, j'ai même carrément une vie compliquée, mais le pire ? C'est que je me plais dans mon malheur. Le petit côté maso, je n'aime pas me plaindre, mais j'aime souffrir.
♦ je considère la souffrance comme une source. Sans elle je ne serais pas aussi productive, du moins je me doute. C'est même elle qui me décide à écrire ou chanter des choses très joyeuses, paradoxalement
♦ j'ai un esprit de contradiction très poussé. Comme tout le monde surement, mais je pense être tout de même dans un extrême... quelqu'un va me dire qu'il m'aime je vais lui dire que je ne l'aime pas, je fais en sorte de ne jamais suivre la mode actuelle, j'aime me sentir différente. Je cultive le paradoxe, ptetre pour ça que je suis si difficile à vivre...
♦ Je n'ai pas envie de tomber amoureuse, enfin de retomber. Car de toute façon, on ne s'en rend compte que lorsque c'est finit et qu'on a mal. Puis qui diable pourrait me supporter en couple ? C'pas faute d'avoir essayé !
♦ Je suis très, voir trop polyvalente. Je sais danser, chanter, écrire, déssiner, parler, reflechir, philosopher, faire des maths, cultiver, coudre, faire la cuisine, le ménage, et pleins d'autre chose... en plus j'ai une faculté d'adaptation hors norme.
♦Ha et j'ai un don spécial : la modestie. Mais j'assume c'est un choix.

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un petit 11ème, pour l'esprit contradictoire de référence :
♠ Malgré le fait évident que notre passé nous construit, je ne pense pas avoir beaucoup changé depuis toute petite... pas très influençable la gamine quoi .

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Je me demande juste si ton "complètement absurde" et ton "pourquoi pas" sont réellement opposable. J'veux dire, mon avis serait le même que concernant la magie, la sorcellerie, ou même la religion : c'est asburde dans le sens où ce n'est pas -encore- démontrable, l'absurdité pouvant définir la réalité de chacun... on va appelé ça une définition par le "relatif" , tu me suis ? A partir de là, donc du "relatif", puisqu'on ne peut pas le démontrer par a+b, le prouver, alors pourquoi pas ?
On explique la créativité de certaines personnes ? L'intelligence d'autres, au plus jeune âge ?
Alors certains emmerdeurs qui n'ont jamais touché à la psychologie ou à la phiosophie et qui se gavent de "FBI: unité spéciale" ou de "Dr House" vont me dire : "hé sisi c possible voyons, kar 1 nenfant il é intelligent selon le milieu ds lequel il évolu"
Bah ceux-là j'ai même pas envie d'aller vous envoyer chier, juste : pourquoi pas ?
Vous voyez, tous est relatif, tout dépend du point de vue dont on observe la scène, et de la scène elle-même !
Donc oui, c'est complètement absurde, mais pas impossible : là est toute la subtilité de la chose, et c'est peut-etre pour ça qu'on y a consacré quelques reportages ?

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Bah teh, oui justement ce matin j'ai fais un rêve. Ce genre de rêve que vous considérez comme assez what thet fuck pour savoir que ce n'était pas la réalité, ou du moins la leur, mais tout de même assez réaliste pour vous déstabiliser.
J'étais seule, dans une immense salle de bal. Les yeux bandés, ou alors, j'étais aveugle. Je dansais toute seule. Et pendant que je dansais, je repensais à quelques souvenirs de mon enfance. Car ça faisait très longtemps que j'étais là, seule, enfermée, condamnée à valser. Mais ça ne m'ennuyais pas, car j'avais ce sentiment bizarre d'accomplir ma mission, sans me demander pourquoi. D'un coup j'entend un grand bruit sec, avec des murmures étranges ; sans que cela ne me perturbe, je sent quelqu'un, un homme, proche de la porte, voir presque avachit sur celle-ci, haletant, et visiblement assez interpellé par ce que j'étais, ce que je faisais. Il s'approche doucement, et s'accroupit près de moi, assez fasciné.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je danse ?
-Pourquoi ici?
-Car on me l'a demandé.
-Pourquoi?
Temps de reflexion. Pourquoi je danse déjà ?
-Grandma me l'a demandé, car le monde en a besoin. Le monde a besoin de quelqu'un comme moi qui danse, pour le faire vivre, le faire tourner.
-Où es-tu ?
Je commence à trébucher. Je ne comprend pas de suite la question, pour finalement répondre "Dans la salle de bal..."
Je sens des mains chaudes me prendre par les épaules, et tenter de m'arrêter, mais je me décale, pour ne pas interrompre mon éternelle danse. Mais il recommence, jusqu'à ce que je m'arrête complètement, et m'enlève le bandage des yeux .
Horrifiée. Paniquée. Perdue.
La salle de bal n'en était pas une. En fait, il s'agissait d'une sorte d'arène circulaire, sur laquelle était posé des runes étranges, bleutés, argentés. Sous mes pieds le sol grondait, tournait, faisait quelque chose... était vivant ? Je pose mes yeux effarés sur ceux de l'homme. Beau, élégant, malgré les blessures, le sang, et la sueur. Il tenait quelque chose dans la main, une sorte de clef. Je remarqua les engrenages au-dessus de nous uniquement quand ceux-ci se mirent à bouger de manière bizarre, à trembler.
-C'est moi qui suit responsable de tout ça ?!
Il sourit. Un sourire à la fois peiné et amusé. On devait avoir le même âge, les mêmes mains, jambes, nous étions humains, sans vraiment l'être. Puis il me prit par la main, pour que je le suive. J'avais peur, je ne voulais pas. Mais il me sourit une dernière fois, ce qui finit par me convaincre. Alors on se mit à courir, pour trouver quelque chose...
Ou lui échapper. On traversa plusieurs salles, qui ressemblaient à celles d'un manoir hanté... Et il l'était peut-être. Premier monstre. J'hurle. Un bruit sourd. La bête est morte. Cet homme venait de l'imposer à la force... de... d'une magie ? Qu'est-ce que c'est que ces trucs... Mais quelque chose clochait dans tout les cas. Le manoir avait l'air de... crier. Comme s'il lui manquait quelque chose. Moi ? J'avais trahis.
Mais je n'étais plus seule.

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Quand j étais gosse, je me souviens très clairement des deux métiers que je voulais faire : de la maternelle au début collège, je voulais être archéologue ! Je voulais découvrir des trésors de l Égypte antique, je savais même écrire quelques mots en hiéroglyphes ! Puis sans raison particulière , je m'en suis lassée de mon pauvre rêve, et j'en a eu un autre : devenir médecin légiste. Alors très franchement, je ne sais pas du tout si j'ai ai été influencée par mes bouquins ou les films, mais bon, un peu comme tout le monde, je me suis beaucoup -trop- investit dans ce rêve : stage à la morgue, à l hôpital, j'étais fascinée... et en fait, je le suis toujours. Donc même si je me suis orientée vers d autres études, si j'avais le choix de mon métier la maintenant de suite, ça serait encore et toujours, médecin légiste !

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