Chronique De Lila {finie}

CHAPITRE 133 {2/3}

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Moi: C'est sûr que moi je n'ai pas changé, comparé à toi! Lui crache-je, à la figure.
Ça peut paraître cash et mesquin mais je lui en veux, énormément pour ce qu'il a fait ou failli faire.
Noah: Je ne m'excuserai jamais assez pour ce que j'ai fait, je suis extrêmement désolé, d'ailleurs je voudrai t'expliquer pourquoi j'ai fait toutes ces conneries …
Moi: Je t'écoute.
Noah: Je vais faire en bref, ma petite sœur, Marion, a eu un accident, elle traversait, sereinement, sur un passage piéton et un enfoiré de conducteur n'a pas su s'arrêter et a foncé sur elle.
A mon plus grand malheur, elle n'a pas survécu, depuis ce jour ma vie a changé, j'ai changé.
Je suis devenu une mauvaise personne parce qu'au fond de moi, j'ai mal, je ne m'en remettrai jamais. En plus de ça, ce bâtard a pris la fuite. Me confesse-t-il, sans trêve.
Si je le retrouve, je le bute. Chuchote-t-il, avec haine.
Ce soir là, j'étais stone, je n'étais pas conscient de ce que je faisais.
Je n'avais pas l'intention de te violer.
Je n'aurai pas supporter qu'on fasse ça à ma sœur, jamais je ne te l'aurai fait.
Je m'excuse si je t'ai fait peur, ce n'était, en aucun cas, le but.
Ses yeux brillent, il est sûr le point de pleurer, moi je suis très émue.
J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer Marion (voir chapitre 36).
Moi: Je suis vraiment désolée pour ta sœur.
Noah: Tu n'as pas à l'être, ce n'est pas de ta faute.
Nous discutons, encore quelques minutes, j'ai retrouvé une, légère, complicité entre lui et moi, même si je n'oublie rien, je peux le lui pardonner à cause de son histoire.
Je décide, ensuite, de rentrer à la maison, je songe à envoyer un message à Chris pour parler.
En pensant à lui, je reçois un texto de lui-même, je l'ouvre: «Je t'attends chez toi, faut qu'on parle, urgent.» A croire qu'il lit dans mes pensées.
Il m'attend chez moi, il faut qu'on parle urgemment et il m'a prévenu alors qu'à son habitude, il ne me prévient jamais, je pense qu'il n'y a rien de bon dans tout ça.
Je rapplique chez moi et monte, tout de suite, dans ma chambre.
Il est là, assis sur mon lit, l’enveloppe marron entre ses mains.
Je n'ai pas le temps d'en placer une puisqu'il me devance;
Chris: Ça va, c'était bien avec Noah, au lycée et au parc, vous vous amusiez bien, non? Me demande-t-il, avec provocation.
Je vais répondre mais il rajoute, avant: Que me caches-tu, et qui se trouve dans cette enveloppe, dis le moi, maintenant, sinon je le découvrirai moi-même.
Je me déplace, légèrement, pour être face à lui, souffle un bon coup et me lance, je lui déballe tout, je me livre à lui, je lui raconte, tout en détail: les messages, la lettre, les photos, Mathias et Cyrus, Miranda …
Après mon long monologue, il finit par me dire: Toi tu continues à sortir, seule, comme ça alors qu'un putain de pédophile te suit.
Tu es complètement tarée, tu es pas bien dans ta tête, meuf ...

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CHAPITRE 133 {1/3}

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Arrivée, Chris, lui, n'est toujours pas là, je décide d'aller, directement, en colle puisque la professeure ne va pas m'accepter mais, au même moment, la sonnerie de mon téléphone annonce que je viens de recevoir un nouveau message.
Celui-ci, vient de mon demi-frère, Mathias, il dit: «Salut sœurette, je suis, bientôt, de retour à Marseille, on essayera de se voir?»
Je lui réponds «Hey, bien sûr. A bientôt!» puis quelqu'un, derrière moi, m'interpelle;
…: Lila?!
Je me retourne pour connaître l'individu qui me réclame, j'aperçois Noah. Que me veut-il, encore?
Il parvient à atteindre mon niveau et me déclare: Je voudrai, vraiment, te parler.
Moi: Parler de quoi? On n'a rien à se di…
Noah-en me coupant-: S'il te plaît, juste quelques minutes, j'aimerai t'expliquer un truc!
Moi: Bon d'accord. Approuve-je, en soufflant. Rendez-vous, après les cours dans le parc, au même endroit qu'hier.
Au loin, je distingue Chris rentrer dans l'établissement, tête baissée, mains dans les poches.
Il ne nous a pas remarqué et il ne vaut mieux pas car si il me voit en compagnie de Noah, cela risque de lui déplaire.
Malheureusement, malchanceuse que je suis, il lève la tête dans notre direction, avant que je ne puisse m'enfuir.
Il me lance un regard noir, plus noir que ça, tu meurs.
Il s'approche, dangereusement, vers nous mais se stoppe net puis fait, finalement, demi-tour.
Je m'introduis, ensuite, dans l'immeuble et vais en salle de retenue, dans celle-ci se trouve quelques élèves et mon acolyte, Eric.
Je m'assieds à ses côtés et immédiatement, il me questionne: Dis tout à Tonton Eric.
Moi: Quoi? Demande-je, dans la confusion.
Eric: Il y a un truc là, donc explique …
Je rigole de sa réflexion, il me connaît tellement bien puis lui raconte: Ce matin, je me suis disputé avec Chris, il pense que je lui mens et que je lui cache des choses et pour finir, Noah souhaite me parler de je ne sais quoi …
Après avoir, longuement, parlé avec Eric, ce dernier me conseille d'avoir une sérieuse conversation avec Chris et qu'il faudrait que je lui dise la vérité à propos de mes secrets.
Et pour Noah, d'écouter, tout simplement, ce qu'il a à me dire.
– Je vous passe la journée, Chris m'a totalement ignoré et évité mais je compte bien discuter avec lui, quand à Noah, dès qu'il me croisait, dans les couloirs, il me lâchait des petits sourires, je ne lui répondais que très rarement et discrètement. –
16H00 – Fin des cours
Je marche, paisiblement, en compagnie de Cilia et Mél mais je ne prends pas le même chemin, que d'habitude, étant donné que je dois rejoindre Noah au parc pour dialoguer.
Une fois là-bas, il est assis, tranquillement, sur le banc de la dernière fois, je m'assieds à côté de lui.
Noah: Merci d'avoir accepté de m'écouter.
Moi: Je t'en prie, par contre, je n'ai pas ton temps donc si tu pouvais te dépêcher.
Noah: Aha, toujours la même, toi. Avoue-t-il, en ricanant.
Moi: …

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Chris: Déjà tu vas baisser d'un ton, tu évites les insultes avec moi et je vais reformuler ma question: Que me caches-tu?
Moi: Je te promets que je ne te cache rien.
Je sais qu'il n'est pas, totalement, convaincu, j'entrelace donc mes doigts aux siens puis lui dépose un, léger, baiser sur ses lèvres et je me dirige, ensuite, vers la cuisine.
Je remarque que, sur le plan de travail, est posé un gros paquet de Kinder, Schoko-Bons.
Chris: Je te l'ai acheté, spécialement, pour toi mais tu es trop occupée dehors. Dit-il, en me rejoignant.
Moi: Oh merci mon cœur mais arrête de dire n'importe quoi.
Chris: Ouais bon on se mate un film?
–
Le lendemain, je me réveille, tranquillement, j'attrape mon téléphone, posé sur le chevet et regarde l'heure, celui-ci indique:7H15. J'ai, exactement, 30 minutes de retard étant donné que je suis censée me lever assez tôt pour avoir le temps de me préparer mais, en l'occurrence, là je n'en aurai pas assez et je serai donc en retard.
J'essaie de me lever mais des bras pressent ma taille et me rapprochent au corps du propriétaire.
Je n'ai pas besoin de vous dire qui est-ce. Monsieur a voulu squatter mon lit.
Moi: Chris, dépêche-toi! On est en retard.
Je me lève, à toute vitesse, sans attendre de réponse de sa part et vais me préparer. [Je m'habille d'un short en jean avec un croc top gris foncé, un gilet beige et des converses basses blanches] Je sors de ma salle de bain et découvre Chris fouiller dans mon tiroir.
Moi: Tu cherches quoi?
Chris: Des chaus…
Immédiatement, il s'arrête de parler, je me tourne vers lui pour savoir quel est son problème.
Et là, je le vois tenir l'enveloppe marron que j'ai reçu, hier matin.
Chris: C'est quoi? Me questionne-t-il, en fronçant les sourcils.
Moi: Oh ça, rien du spécial. Réponds-je, en le lui arrachant des mains.
Chris: Tu en a pas marre de me mentir. Avoue-t-il, en rigolant nerveusement.
On est un couple ou on est pas un couple?
Moi: Si bien sûr qu'on est un couple! Rétorque-je, interloquée.
Écoute, je n'ai pas envie de te mêler à cette histoire.
Chris: Et tu comptes m'en parler quand?
Tu doutes de ta confiance envers moi?
Moi: Non, ce n'est pas ça du tout, c'est juste que
… -en me coupant-: Les enfants, vous êtes en retard ! Crie ma tante de la cuisine.
Je n'ai même pas remarqué mais Chris est déjà habillé et prêt.
Comment a t-il fait puisque quand je suis rentrée dans la salle de bain, il était encore dans le lit.
Bref, Chris ne continue pas la discussion et descend, je le suis.
Sofia: Vous voulez que je vous dépose au lycée?
Moi: Je veux bien!
Chris: Je préfère marcher, merci.
Il n'attend pas, une seconde de plus et part de la maison.
Ma tante a compris qu'il y a quelque chose d'anormal, j'ai donc dû passer par son interrogatoire, durant le trajet mais si je n'ai rien dit à Chris, je ne risque pas de le lui dire.
Arrivée, Chris, lui, n'est toujours pas là, je décide d'aller, directement, en colle puisque la prof ne va pas m'accepter mais ..

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Tenue de Lila :

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Cette personne est Noah, vous vous ne souvenez pas de lui? Attendez je vais vous rafraîchir la mémoire.
Noah c'était un bon pote mais je n'ai plus eu de nouvelle de lui depuis le jour où il a essayé de me violer (voir chapitre 90, 91).
Repenser à cet épisode me donne la chair de poule et me retrouver en face de lui me procure une haine vigoureuse.
Je suis, actuellement, dans un endroit désert, en sa compagnie et cela commence, sérieusement, à m'effrayer.
Noah: Arrête de t'agiter et écoute moi.
Moi: Bah parle et ensuite laisse moi partir.
Noah: Tu sais, la dernière fois qu'on s'est vu, j'étais st…
Moi -en le coupant-: Non! Azy lâche moi, si c'est pour me parler de cette nuit, ce n'est même pas la peine. Lui crache-je, à la figure.
Noah: Je veux juste m'excuser.
Moi: Tes excuses tu peux te les garder et puis c'est un peu trop tard, maintenant. Déclare-je, en lâchant un rire ironique.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, quoi que ce soit, que je me dégage de son étreinte et déguerpis, à toute vitesse.
Il a cru lui, il croyait, vraiment, que j'allais l'écouter parler et me remémorer cette scène.
De retour chez moi, je passe la clé dans la serrure mais, visiblement, la porte n'est pas verrouillé pourtant je me rappelle de l'avoir fait, en sortant de la maison.
Quelqu'un a dû rentrer, ce ne peut pas être mon oncle ou ma tante étant donné qu'ils sont au travail ni Rayan puisqu'il est en cours.
J'entre et par réflexe, je me munie du premier objet, qui me tombe sous la main, donc je me retrouve avec un parapluie, en cas de défense physique.
Des bruits étranges se font entendre puis j'entends des pas se rapprocher de mon emplacement.
La poignet de la porte de la cuisine bouge, celle-ci s'ouvre, je lève le parapluie fermé, prête à cogner l'inconnu mais ce dernier, plus rapide que moi, arrête mon geste avant que je ne puisse l'assommer.
Moi: Putain tu m'as foutu la tr…
… -en me coupant-: Tu étais où? Je croyais que tu devais rentrer chez toi, pour te reposer car tu ne te sentais pas bien.
Moi: Ça va, je suis juste partie prendre l'air.
…: Me prend pas pour un con, tu étais où, putain?
Il me connaît tellement bien, il sait que quelque chose ne va pas mais je ne compte pas lui dire qu'un inconnu me traque ou encore que je viens de voir le mec qui a failli me violer, car sinon je risque de l'envoyer en prison pour le meurtre de Noah, un anonyme et moi-même, par la même occasion, pour ne lui avoir rien dit.
Moi: Je répète, je suis partie prendre l'air.
Tu es pas en cours, normalement? Et comment tu as fait pour rentrer?
…: Alors, non, je suis passé te voir mais toi tu es entrain de t'amuser dehors et c'est ton cousin qui m'a passé ses clés.
Maintenant c'est à moi de poser les questions? Tu as quoi?
Moi: Je ne m’amusais pas et je te dis que j'ai rien, merde. Lâche-je, en levant la voix.
Chris: Déjà tu vas baisser d'un ton, tu évites les insultes avec moi et je vais reformuler ma question: Que me caches-tu?
Moi : ...
– ? ? ?

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J'ouvre, immédiatement, la porte et mon regard se pose sur une enveloppe marron posé sur mon lit.
Je la saisis et l'ouvre, dans celle-ci se trouve une ancienne photo, au dos de l'image est inscrit: «Une vieille photo que j'aimerai partager avec toi ma jolie».
L'image représente une femme, assez jeune et un homme, sûrement un peu plus âgé qu'elle, tenant dans leurs bras une nouveau-née.
Je reconnais la dame, avec ses cheveux blonds, mi-longs et ses yeux noisettes, c'est ma mère.
Par contre, je constate que le monsieur n'est pas mon père, si c'était lui, je l'aurai reconnu, tout de même.
Peut-être que le nourrisson sur la photographie, c'est moi.
Mais pourquoi un inconnu aurait des photos de moi? Pourquoi me traque-t-il? Quel «vérité», comme il le dit si bien, devrai-je découvrir? Pourquoi ce nom de famille «Miranda», quel rapport a-t-il avec moi?
Qui est ce mystérieux anonyme? Est-ce Cyrus? Après tout, j'ai toutes les raisons pour l'accuser d'être le suspect de ces messages.
Comme d'habitude, les mêmes questions reviennent mais toujours aucune réponse.
Je suis tellement songeuse que je n'ai pas remarqué que mon téléphone sonne, je décroche, sans même savoir qui m'appelle;
Moi: Allo?
…: T'es où putain? Pourquoi t'es pas au lycée? T'es …
Moi-en le coupant-: Waouh, calme toi, une question à la fois.
Je suis à la maison et je ne me sens pas très bien.
Rayan: D'accord, préviens la prochaine fois, bon à plus tard.
Avant que j'ai le temps de répondre, il raccroche.
Je remets la photographie dans l'enveloppe et la range dans un de mes tiroirs.
Étant donné qu'il est tôt et que je n'ai rien à faire de ma journée, je décide d'aller, prendre l'air, au parc.
J'attrape mes clés, mes écouteurs et mon portable, je mets dans mes oreilles, une musique que j'aime beaucoup «Nekfeu – Suga» et pars, en direction du parc.
Une fois arrivée, je remarque qu'il n'y a pas grand monde, juste des petits vieux qui promènent leur chien ou qui se baladent puisque tous les jeunes sont en cours.
Je m'assieds sur un banc, en écoutant, tranquillement, ma musique jusqu'à ce que quelqu'un vienne s'asseoir à mes côtés.
Avec tous les bancs libres, la personne n'a rien trouvé de mieux que de venir à côté de moi. Cela m'agace au plus au point.
Je lève les yeux vers celle-ci et, en une fraction de seconde, mon humeur a changé, je suis passée du sentiment «exaspéré» au sentiment «craintif».
Moi: Tu fous quoi ici? Demande-je, sur la défensive.
…: C'est un lieu public, donc pour tout le monde pas que pour Madame Lila.
Moi: Tu ne peux pas te poser ailleurs.
…: Je voulais te parler.
Moi: Malheureusement je n'en ai pas envie. Avoue-je, en me levant, pour partir.
…: Non, reste. M'ordonne-t-il, en m'attrapant le bras.
Moi: Lâche moi, tout de suite. Dis-je, méchamment.
Il ne rétorque pas et tire sur mon bras pour m'emmener un peu plus loin, dans un coin paumé où il n'y a personne. Cette personne est …
– ? ? ?
A votre avis, qui Est-ce? ?

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CHAPITRE 129 {2/2}

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Moi: Je ne me sens pas bien, je ne vais pas aller en cours aujourd'hui.
Chris: Tu veux que je reste avec toi ?
Moi: Non c'est bon, je vais rentrer chez moi.
Chris: D'accord. Dit-il avant de me déposer un bisou sur le front et d'aller dans sa salle de bain se préparer.
Je me lève, à mon tour et m'habille directement.
[D'un jean clair avec un croc top blanc, un gilet fleuri et des converses basses blanches]
Je rassemble quelques affaires, laisse un mot à Chris et pars.
Pas la peine de préciser que je me pose des milliers de questions et que le sentiment de peur et de stress m'envahit.
Arrivée, je passe la clé dans la serrure et monte, sans attendre une seconde de plus, dans ma chambre.
J'ouvre, immédiatement, la porte et mon regard se pose sur une enveloppe marron posé sur mon lit.
Je la saisis et l'ouvre, dans celle-ci se trouve …
– ? ? ?
[Toutes questions, sur moi ou la chronique: @slkrrc] ?
La tenue de Lila:

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CHAPITRE 129 {1/2}

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Chris: Lila ?
Moi: Mmh ?
Chris : Je t'aime.
Moi : Moi aussi. Lui réponds-je, en souriant.
Je m'avance vers lui, en essayant de ne pas trop dévoiler ma poitrine.
Nos souffles chauds se mélangent, nous frissonnons tout les deux et nous nous fixons dans le blanc des yeux puis il finit par m'embrasser passionnément.
Nous nous détachons l'un de l'autre et je me repositionne dans ses bras suaves cependant il m'interpelle, encore une fois,
Chris : Oh Lila ?
Moi : Oui ?
Chris : Regarde,
Je tourne donc, légèrement, ma tête mais visiblement je n'aurai pas dû puisque cet abruti n'a rien trouvé de mieux que de m'éclabousser de l'eau savonneuse en pleine figure.
Chris : Ça c'est pour le vent que tu m'as mis tout à l'heure. Dit-il, en se marrant.
Moi : Putain, t'es vraiment con, un … Avoue-je, en m'essuyant le visage.
Chris -en me coupant- : Je suis un quoi, moi ?
Et de là, s'ensuit une bataille d'eau, dans une baignoire. Cherchez pas, on est anormaux. -_-
Moi : Je veux sortir.
Chris : Tu abandonnes déjà ? Je suis donc le vainqueur de cette bataille. Dit-il, fièrement.
Moi : Non, ne t'inquiètes pas, je me vengerai plus tard mais j'ai froid et je suis fatiguée.
Chris : Bah sors, moi je reste encore un peu.
Problème ? J'ai bien trop honte de sortir sous le regard de Chris.
Ne pensais pas que je suis coincée, loin de là mais ce n'est pas pour autant que je ne suis pas, de temps en temps, pudique.
Moi : Ferme tes yeux, alors.
Chris : Pourquoi faire ? Je t'ai déjà vu nue, me déclare-t-il, en faisant référence à la nuit dernière.
Moi : Oui mais pas de cette façon, pas autant.
Chris : Bon attend je sors et ensuite madame la princesse aura la salle de bain rien que pour elle.
Il se lève, je remets donc mes mains devant mes yeux ce qui le fait drôlement rire.
J'entends un grincement, signe qu'il a ouvert le placard, sûrement pour prendre une serviette puis le bruit de la porte, s'ouvrir et se refermer.
Je rouvre les yeux et sors, également, de la baignoire.
Le sol est trempé à cause de notre petite guerre, je le nettoie donc puis je prends une serviette propre pour me sécher.
– Je vais vous passer la soirée, où il n'y a rien eu de spécial.
J'ai particulièrement pensé à la surprise qui m'attend dans ma chambre venant d'un anonyme.
Je ne pourrai jamais attendre jusqu'à demain pour savoir. –
6H30 – Je me réveille en sursaut, qu'Est-ce qui me prend de mettre le réveil aussitôt ?
A vrai dire, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, trop de questions trottent dans ma tête.
J'avais envie de rentrer chez moi mais en pleine nuit et seule c'était trop risqué.
J'ai dû dormir, seulement, deux heures.
J'éteins le réveil et replonge ma tête dans l'oreiller pour retourner dans les bras de Morphée.
Quelques minutes plus tard, je me fais réveiller, cette fois ci par des bisous, un peu partout, sur mon visage.
Moi: Laisse moi dormir.
Chris: Tu vas être en retard.
Moi: Je ne me sens pas bien, je ne vais pas aller en cours aujourd'hui.

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CHAPITRE 128 {2/2}

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Je rentre ensuite dans celui-ci et réfléchis à la situation.
Attendez, on est bien d'accord qu'un inconnu vient de rentrer dans ma chambre?
Sachez que je déteste au plus au point qu'on entre dans ma chambre quand je ne suis pas là ou sans mon accord, mes affaires restent mes affaires personnelles.
Je plonge ma tête sous l'eau, j'aime bien faire ceci, ne plus rien entendre du monde extérieur, couper quelques secondes ma respiration me procure un bien fou jusqu'à ce que je revienne à la réalité.
Donc ma tête est sous l'eau, mon esprit se vide et je me sens bien mais deux grosses mains m'attrapent les bras et me remontent à la surface.
Je n'ai pas le temps d'essuyer mes yeux que la personne me sermonne,
…: Non mais ça va pas, t'es pas bien ou quoi? Je rigolais quand j'ai dis que tu puais.
Tu te rends compte de ce que tu viens de faire, tu aurais pu …
Moi -en le coupant-: Mais tu racontes quoi? J'ai l'habitude de faire ça.
Et pourquoi t'es rentré dans la salle de bain, imagine j'étais nue tu …
Chris -en me coupant-: Tu as vraiment des habitudes chelous toi!
Et tu n'as pas verrouillé la porte, bon maintenant que je suis ici, je peux venir?
Cela m'intimide de prendre un bain avec Chris mais puisque monsieur a tant envie, je finis par céder.
Moi: Ouais, viens.
Il affiche un grand sourire et commence à se déshabiller, je mets donc mes mains sur mes yeux mais il n'a pas l'air de comprendre.
Chris: Tu fais quoi là ?
Moi: Bah j'attends que tu te déshabilles.
Je l'entends ricaner puis il rentre dans le bain.
Moi: Tu prends toute la place.
Chris: N'importe quoi, c'est toi.
Une fois bien installés dans les bras l'un de l'autre,
Chris: Lila ?
Moi: Mmh ?
Chris : ...
– ? ? ?
[Questions: @slkrrc] ?

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CHAPITRE 128 {1/2}

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Sur le chemin, je reçois un texto du fameux numéro inconnu, ça fait bien trop longtemps que je n'ai pas eu de nouvelle.
J'hésite à l'ouvrir mais je n'ai pas vraiment le choix, je l'ouvre, celui dit: «Oh ma chère Lila, je t'ai déposé une surprise, elle t'attend dans ta chambre».
Une surprise, venant d'un anonyme, personnellement ça ne me rassure pas du tout.
Et comment la personne est rentrée dans ma chambre, il faut bien qu'elle est les clés de la maison, ou bien mon oncle, ma tante ou mon cousin l'a laissé entrer mais ça m'étonnerai qu'ils laissent un étranger rentrer chez eux.
A part si ce n'est pas qu'un simple inconnu, vous savez, quand même, à qui je pense?
Cyrus. Après tout, il est déjà venu, furtivement ici et connaît Will.
Chris se gare devant sa maison et a bien vu que mon visage a changé d'expression,
Chris: Ça va, Lila? Me questionne-t-il.
Moi: Oui oui, tout va bien. Lui réponds-je, discrètement.
Je prends la décision de ne rien lui dire, pour l'instant, pour éviter de gâcher notre soirée.
Je suis censé dormir chez lui mais je n'arriverai pas à attendre jusqu'à demain, en fin d'après-midi, après les cours, pour savoir ce qu'il y a dans ma chambre.
Nous rentrons chez lui et saluons ses parents puis montons dans sa chambre.
Il s'affale sur son lit tandis que moi je m'assieds sur sa chaise de bureau.
Moi: Je ne me sens pas bien, j'ai mal à la tête, je crois que …
Chris -en me coupant-: Tu veux un doliprane?
Moi: Non, je crois que je vais …
Chris -en me coupant-: Va prendre un bain, si tu veux, ça va, peut-être, te soulager.
Moi: J'ai envie de rentrer chez moi. Avoue-je, en soufflant.
Chris: Ah non, ce soir je dors avec toi, c'est pas discutable.
Je n'insiste pas et décide de rester ici étant donné que je lui ai promis qu'on dormirait ensemble, je trouverai un autre moyen de rentrer, le plus vite possible, chez moi.
Moi: Je vais me laver.
Chris: Bain ou douche?
Moi: Mmh, un bon bain chaud.
Chris: Je peux venir?
Moi: Je ne crois pas.
Chris: S'il te plaît, M'implore-t-il en faisant une tête de bébé mais cette fois ci je ne craquerai pas.
Je m'approche du lit et m'allonge, délicatement, sur lui, je ne le lâche pas du regard, mes yeux dérivent sur ses lèvres, je me rapproche, doucement et au moment où il va faire le premier pas, je recule et lui murmure un «Non».
Et c'est à cet instant que j'explose de rire, vous auriez dû voir sa tête se décomposer en une fraction de seconde, c'était monumental et à mourir de rire.
Chris: Azy t'es sérieuse?
Moi: Je rigole chéri. Dis-je, toujours en rigolant.
Chris: Fou toi de ma gueule, allez va te laver, tu pues.
Sachez que moi quand je pars dans un fou rire, on ne m'arrête plus, surtout si la personne concernée est en face de moi, je n'arrive vraiment plus à me contrôler.
Je vais donc dans la salle de bain et fais couler l'eau du bain, en mettant du gel douche pour la mousse, je me dévêts.
Je rentre ensuite dans celui-ci et réfléchis à la situation.

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On marche, on traverse un champ fleuri puis je reconnais enfin ce lieu, nous arrivons devant un magnifique lac accompagné d'une cascade.
Il m'y avait déjà emmené, c'est d'ailleurs ici où nous avons échangé notre premier baiser.
Je le regarde en souriant, pas le temps de dire un mot car il plaque ses lèvres contre les miennes.
Chris: On se baigne?
J’acquiesce d'un mouvement de tête puis me déshabille, en gardant, seulement, mon maillot de bain, Chris fait de même et nous rentrons dans l'eau, qui a plutôt une bonne température.
On s'amuse comme des gamins, se chamaille, se bat dans l'eau -_-
On s'embrasse, s'enlace puis se coule sous l'eau. Trop de romantisme, en nous!
Puis au moment où j'étais sur Chris, où j'avais le pouvoir sur lui, j'allais le couler mais monsieur s'approche, dangereusement, de mon oreille et me chuchote un «je t'aime».
Je lâche ses avant-bras et le regarde droit dans les yeux, -disons que je ne me suis pas habituée à ce qu'il me le dise ces deux-trois mots- il rit diaboliquement et me coule, lâchement, sous l'eau.
Il a réussi à me déstabiliser, à trouver, en quelque sorte, mon point faible.
Je remonte à la surface et lui lance un mauvais regard pendant qu'il rigole bruyamment, fier de sa connerie.
Je sors du lac et m'assieds sur l'herbe, il me rejoint quelques minutes après.
Chris: Pourquoi t'es sortie? On s'amus…
Moi -en le coupant-: Tu le penses sincèrement?
Chris: De quoi, tu parles? Me demande-t-il, confus.
Moi: Le «je t'aime», tu le penses réellement ou c'était juste pour me couler?
Il se lève et se place derrière moi, je me retrouve entre ses grandes jambes.
Il pousse, délicatement, mes cheveux sur le côté et me dépose deux-trois bisous dans le cou puis me dit «Si je ne le pensais pas, en aucun cas je ne te l'aurai dit hier soir et maintenant.»
Il me laisse encore quelques petits bisous sur mon cou, mon épaule et sur ma mâchoire puis je me retourne pour être face à lui et l'embrasse passionnément, je descends mes lèvres au niveau de sa clavicule puis les remonte légèrement au niveau de son cou et y laisse un suçon.
Chris: Tu étais obligée de me bouffer?
Moi: J'en avais envie ou peut-être c'est parce que je t'aime trop.
Il sourit puis colle ses lèvres aux miennes mais nous entendons un bruit étrange provenant d'un buisson, nous nous relevons, en vitesse mais c'est juste un petit chien perdu et innocent.
Ensuite, nous décidons de rentrer étant donné que le soleil commence à se coucher.
D'un côté quand on se lève à 14H00 nous n'avons plus toute la journée pour pratiquer toutes nos activités.
Sur le chemin, je reçois un texto du fameux numéro inconnu, ça bien trop longtemps que je n'ai pas eu de nouvelle.
J'hésite à l'ouvrir mais je n'ai pas vraiment le choix, je l'ouvre, celui dit «....
– ? ? ?
- Désolée pour cette suite assez courte. Je me rattraperai. -
[Je veux les avis de tout le monde s'il vous plaît, sur la chronique, en anonyme ou pas.
Sur le compte: @slkrrc] ?

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CHAPITRE 126 {2/2}

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J'ouvre mon placard, oui j'ai mon propre placard chez Chris, pour ranger toutes mes affaires, brosse à dent, serviette, crème, habits, maillot de bain …
[Donc je choisis un maillot bleu et noir de la marque «TRIANGL»
Par dessus celui-ci, je mets un short en jean et un t-shirt blanc à rayures noires avec des vans noirs]
Je coiffe rapidement mes cheveux et ne me maquille pas puis descends en bas.
Chris porte un sac à dos, en me voyant, il m'embrasse le bout du nez, prend les clés de sa voiture et m’entraîne en dehors de la maison.
Sur le trajet, je cherche à savoir où nous allons;
Moi: On va où?
Chris: Tu verras.
Moi: Dis s'il te plaît.
Chris: Arrête de forcer, je ne te dirai rien!
Moi: T'es vraiment chiant. Dis-je, en l'imitant, ce qui le fait drôlement rire.
…
Il se gare et on sort de sa voiture.
Je suis déjà venue ici, j'en suis sûre, je sais qu'il y a quelque chose d'extraordinaire, pas loin, mais je ne sais plus quoi.
Chris: Tu ne te souviens pas de cet endroit?
Moi: A vrai dire, non. J'ai juste un vague souvenir.
Chris: Suis moi.
On marche, on traverse un champs fleuri puis je reconnais enfin ce lieu, nous arrivons devant un magnifique …
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[Avis, questions: @slkrrc ou kik: slkrrc]
Maillot de bain de Lila:

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CHAPITRE 126 {1/2}

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… …
Je me réveille, après une nuit torride et remarque que Chris m'a apporté le petit-déjeuner au lit.
Je me mets en position assise puis attrape le plateau, qui est posé au bord du lit et le place sur mes genoux.
Je déguste, paisiblement, mes viennoiseries et bois mon lait chocolaté tout en feuilletant un magazine people, que j'avais laissé ici.
Chris débarque dans sa chambre, déjà habillé et s'approche de moi pour m'embrasser, en guise de «bonjour».
Moi: Tu étais où? Lui demande-je en avalant une bouchée de mon croissant.
Chris: Je suis parti fumer. Me répond-t-il en s'asseyant à mes côtés.
Je me doutais bien de sa réponse étant donné que sa bouche sent le tabac.
Moi: Dis, tu comptes arrêter?
Chris: De quoi?
Moi: Fumer.
Chris: Ouais, j’arrêterai, un jour.
Moi: Je n'ai pas envie de finir seule, moi, à cause de ta merde.
Chris: Tu ne finiras pas seule, je serai toujours là. M'avoue-t-il avant de m'embrasser tendrement.
On fait quoi aujourd'hui?
Moi: Je ne sais pas, on va se promener?
Chris: Pas envie!
Moi: Mais s'il te plaît … L'implore-je, tout en faisant une tête de bébé, en espérant le faire craquer.
Chris: Ah non! Primo, je n'ai pas envie, secundo, il doit y avoir plein de monde et tertio, arrête de faire cette petite tête.
Bon bah au moins c'est clair, je n'irai pas au parc, me promener avec mon chéri. -_-
Il allume sa play et commence à jouer, pendant ce temps, moi, je m'ennuie à mort.
Je prends mon téléphone et regarde les story snapchat de mes amis mais rien de très intéressant.
Au bout de quelques minutes, il s'est souvenu que j'existais;
Chris: Lila? M'appelle-t-il, en se retournant vers moi.
Moi: …
Chris: Oh Lila? Me rappelle-t-il, en levant le ton.
Moi: Laisse moi. Dis-je, en me concentrant sur mon téléphone.
Mais monsieur n'est pas du même avis, il m'arrache mon portable des mains puis me dit: Va t'habiller, on va se balader.
Moi: Non. Rétorque-je, en croisant les bras.
Chris: T'es vraiment chiante!
Et là, il m'attrape sur son épaule et m'emmène dans sa salle de bain.
Une fois dans celle-ci, il me pose à terre;
Chris: Habille toi. M'ordonne-t-il.
Moi: Je n'ai pas envie.
Chris: Je t'habille moi alors … Me dit-il avec un sourire en coin.
Il passe une de ses mains sous mon haut et dessine ma colonne vertébrale ce qui me provoque des frissons.
Il plaque ses lèvres contre les miennes, nos langues se chamaillent pour savoir qui régnera.
Il remonte légèrement mon t-shirt mais je le stoppe pour ne pas qu'il aille plus loin.
Moi: C'est bon, je peux m'habiller toute seule!
Chris: Met un maillot, je t'attends en bas. Me dit-il, en me faisant un clin d’œil.
Un maillot? Où va-t-il m'emmener? Je ne pense pas qu'on va aller à la plage même si nous venons d'entamer le mois d'avril et qu'il y a un super beau temps.
J'ouvre mon placard, oui j'ai mon propre placard chez Chris, pour ranger toutes mes affaires, brosse à dent, serviette, crème, habits, maillot de bain …

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CHAPITRE 125 {3/3}

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Je monte dans sa salle de bain, pour prendre une douche pendant qu'il joue à la play.
Une fois, celle-ci, prise, je m'allonge sur son lit en attendant qu'il fasse sa toilette, à son tour.
Il ressort, quelques minutes plus tard, vêtu, seulement, d'un caleçon.
Attention, je risque de tomber dans les pommes devant cette magnifique perfection.
Chris: Tu baves bébé!
Moi: Je ne crois pas, non et arrête de me donner ce surnom!
Je déteste le surnom «bébé» dans un couple, il le sait et de temps en temps il me le dit, juste pour m'emmerder.
Et là, sans que je m'y attende, il s'écrase, à plat ventre, sur moi.
Chris: Ah bon? Pourtant je ne te laissais pas indifférente, tout à l'heure.
Moi: Pousse toi Chris! Tu m'écrases.
Chris: Dis que je suis gros -_-
Moi: T'es gros.
Il se lève de «moi», se met devant le lit et pointe du doigt son ventre.
Chris: Moi? Moi, je suis gros?
Waouh, je pensais que tout le monde avait un peu de graisse sur son corps bah ce mec en a pas. Dîtes moi, il vient d'une autre planète ou c'est comment?
J'aurai beau faire du sport H24 pendant des mois et des mois, j'aurai toujours un peu de gras, lui, il passe son temps à faire du sport mais une fois chez lui, il bouffe pour quatre personnes, comme un gros et il a, quand même, que du muscle.
Phénomène inexplicable.
Voyant que je ne réponds pas et que je suis à la limite de baver, il se marre et vient s'allonger à mes côtés.
Puis là, je ne sais pas ce qui me prends mais je me jette sur lui et l'embrasse follement.
Il ne s'y attendait pas vu qu'il ne réagit pas mais au bout de quelques secondes, il s'empresse de me caler dans ses bras, tout en continuant notre baiser qui devient de plus en plus sensuel.
Il met sa tête dans le creux de mon cou et y laisse quelques suçons.
Il passe ses mains sous mon t-shirt et frôle ma peau, du bout de ses doigts.
Je frissonne à son toucher, il recolle ses lèvres sur les miennes et le baiser devient de plus en plus chaud.
Il retire le seul vêtement que je portais, mon t-shirt ou devrai-je dire son t-shirt étant donné que c'est le sien, bref.
Je me retrouve vêtue seulement d'une petite culotte noire en dentelle et lui porte toujours son caleçon.
Je le regarde dans le blanc des yeux pour éviter que son regard dérive sur ma poitrine nue et que je me sente encore plus gênée que je le suis déjà.
Il me chuchote un «je t'aime» ce qui me décontracte puis plaque sa bouche contre la mienne et m'embrasse langoureusement.
A bout de souffle, il se détache de moi et me dit: Si tu ne veux pas que ça aille plus loin, stoppe moi maintenant parce que …
Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase puisque je m'empare de ses lèvres.
Chris: T'es sûre, que tu veux le faire? On peut très bien attendre.
Moi: Je suis prête Chris.
… …
Je me réveille, après une nuit torride et remarque que …
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CHAPITRE 125 {2/3}

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Vincent: Laisse moi t'expliquer chérie! Lui demande-t-il, les yeux pleins de remords et en attrapant son bras.
Louisa: NE ME TOUCHES PAS, ESPECE DE BATARD ET SURTOUT NE M'APPELLES PLUS JAMAIS COMME CA! Lui crache-t-elle en retirant violemment son bras de sa main.
Cilia, Elly, Eric, Anthony et moi séparons le couple et calmons Louisa pendant que Rolland, Chris, Rayan, Sami et Mél évacuent la maison, faisant partir toutes les personnes présentes, à part la bande, bien sûr.
Vincent: Ce n'est pas ce que tu crois Louisa …
Louisa: VOUS DITES TOUS CA! JE NE VEUX PLUS T'ECOUTER, TE PARLER OU MEME TE VOIR.
Vincent: Je n'avais pas l'intention de te tromper! Je te le promets, crois moi mon ange.
Cilia se tient derrière Louisa, au cas où la situation dégénère mais celle-là, nous ne l'avons pas vu venir. La gifle est belle et bien partie.
Vincent à la marque rouge sur sa joue droite de la main gauche de Louisa.
Il contracte ses poings, rassurez-vous, ce n'est pas pour lever la main sur Louisa mais plutôt pour canaliser sa colère.
Louisa: Mon ange? C'est comme ça que tu l'as appelé pour pouvoir la sauter? Avoue-t-elle, d'un ton, bizarrement, très calme.
Il baisse la tête, sûrement, à court d'arguments.
Louisa: Vincent?
Il lève la tête, vers elle et la regarde, les yeux remplis d'espoir.
Louisa: Nous deux, c'est fini! Déclare-t-elle avant de rentrer à l'intérieur de la maison suivi de Cilia et Elly.
Le visage de ce dernier s'est littéralement décomposé.
Je pense qu'il se doutait, quand même, qu'elle n'allait pas lui sauter dans les bras, pour ce soir, s'est battu.
Nous avons assisté à leur rupture mais que voulez-vous qu'on fasse?
Après tout, leur histoire ne nous regarde pas.
Plus personne n'ose parler ou briser le silence pesant mais je commence à avoir froid, surtout dehors en pleine nuit, Chris le distingue et dit aux autres: Bon je crois que je vais partir. -en s'adressant à Rayan-Lila peut dormir chez moi?
Rayan: Ouais, t'inquiètes mec! Moi je vais rentrer avec Cilia.
Chris -en s'adressant, cette fois ci, à sa sœur-: Tu dors ici?
Mél: Oui.
Chris: Allez on vous laisse, ciao. -en s'adressant, maintenant, à moi-: Tu viens?
Je fais un signe de la main à tout le monde, en guise «d'au revoir» et pars, en voiture, avec Chris.
Je me sens hyper mal pour ma petite Louisa, la pauvre.
Je me sens aussi mal pour Vincent mais si j'ai bien compris, il l'a trompé, donc il mérite tout à fait ce qui lui arrive même si cela me fait de la peine pour leur couple.
Arrivés chez lui, il ouvre la porte et crie: PAPA, MAMAN?
Aucune réponse…
Chris: Cool, ils ne sont pas là!
Moi: Cool? Répète-je, d'un air confus.
Il se place derrière moi, pose ses mains sur mes hanches et me répond: Je pourrai te violer sans que personne t'entendes.
Moi: Aha, très drôle!
Je monte dans sa salle de bain, pour prendre une douche pendant qu'il joue à la play.

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CHAPITRE 125 {1/3}

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Une fois dans celle-ci il me plaque contre le mur et m'embrasse fougueusement, il descend ses lèvres dans mon cou et me susurre un « je t'aime ».
Vous savez, celui que j'attendais tant mais je ne pensais pas qu'il allait me le dire, maintenant.
Il m'a donc assez surpris, je ne sais pas quoi lui répondre, pour moi ce mot est réservé uniquement à mes proches mais je sais que je l'aime aussi, que je suis amoureuse de lui.
Chris: Dis quelque chose, s'il te plaît. Me demande-t-il en commençant à s'impatienter.
Je plonge mon regard dans le sien, pose une de mes mains sur sa joue et l'embrasse amoureusement.
Je sais que ce n'est pas la réponse qu'il attendait mais il répond tout de même à mon baiser.
Je passe mes mains sous son haut, le lui retire et caresse gentiment sa colonne vertébrale puis dépose mes lèvres au niveau de sa clavicule, j'aspire délicatement, laissant une trace de mon passage.
Je souffle doucement et lentement contre sa peau et constate que je lui procure des tas de frissons, ce qui me fait sourire et il le remarque.
Chris: Pourquoi tu souris?
Moi: Tu as pleins de frissons.
Il me regarde, également le sourire aux lèvres, l'air moqueur puis me dit: On en parle de ton cas?
Parce que si je fais ceci …
Il s'arrête de parler et replace sa tête dans mon cou, il respire légèrement faisant voler quelques mèches de mes cheveux.
Son souffle chaud contre ma peau = une multitude de frissons assurés.
Je l'entends ricaner près de mon oreille puis me chuchoter «Tu as, toi aussi, des frissons.»
Je rigole, il me suit avant de m'embrasser passionnément.
Chris: On rejoint les autres, en bas?
Moi: Oui.
Il ramasse son t-shirt, qui était au sol et se revêt. Il se dirige vers la porte mais je l'interpelle;
Moi: Chris?
Chris: Ouais? Me dit-il en se retournant.
Moi: Moi aussi, je t'aime.
Un immense sourire resplendissant et des yeux étincelants de bonheur apparaissent sur son visage.
Je sens le rouge me monter aux joues et la honte ou, bien la timidité m'envahir.
Il revient vers moi et me questionne: Pourquoi tu rougis?
Moi: J'aime pas dévoiler mes sentiments. Réponds-je en baissant la tête.
Il attrape mon menton et me relève la tête puis m'embrasse, une dernière fois, avant de descendre continuer la fête en ma compagnie sauf qu'une fois en bas, des cris stridents, provenant du jardin, se font entendre.
Nous nous rendons donc dehors et nous frayons un chemin à travers les invités qui s'étaient regroupés en cercle.
Nous assistons à une scène de ménage entre Louisa et Vincent.
Louisa: PUTAIN MAIS T'ES UN VRAI CONNARD, UN BEL ENFOIRE! TU ME DEGOUTES! Lui jase-t-elle en pleine figure, en pleurant et criant.
Elle est en pleure, les yeux rouges et gonflés, elle semble énervée et nerveuse.
Vincent: Laisse moi t'expliquer chérie! Lui demande-t-il, les yeux pleins de remords et en attrapant son bras.
Louisa: ...

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Louisa m'attrape le poignet et m’entraîne sur la piste de danse mais je sens deux mains se poser sur mes hanches je me retourne et vois Rolland, juste derrière lui se trouve Eric.
Avouez, vous avez tous cru que c'était Chris? Et bah malheureusement non.
Rolland: Vous rentrez sans nous dire «bonsoir»?
Moi: Désolé loulou, je ne t'ai pas vu.
Je fais donc la bise à Rolland puis à Eric, ce dernier me demande «On va parler?»
Moi: Oui, attend j'avertis Louisa.
Je me retourne pour la prévenir mais elle était déjà parti enflammer le dancefloor.
Je suis Eric, nous nous asseyons sur les tabourets bar et prenons un verre, lui avec alcool et moi sans alcool.
Je pourrai considérer Eric comme mon «troisième» meilleur ami après Adrien&Paul.
Je sais que je peux me confier à lui, qu'il ne me donnera que des conseils constructifs et qu'il ne répétera rien et ne me jugera pas.
Eric: Alors avec Chris?
Moi: Rien de nouveau, il ne m'adresse plus la parole depuis presque deux semaines.
Je ne sais même pas si nous sommes encore ensemble.
Eric: Vous devriez avoir une discussion, tout les deux.
Moi: Tu sais que …
Eric -en me coupant-: Je sais que tu n'aimes pas faire le premier pas mais je sais aussi qu'il t'aime comme toi tu l'aimes. Ça crève les yeux! Je pense qu'en ce moment tu es aussi mal que lui, donc allez discuter, entre personnes matures.
Je n'arrive pas à répondre, mon cerveau est resté bloqué sur ces mots «je sais qu'il t'aime comme toi tu l'aimes…»
Alors d'un point de vue extérieur Chris m'aime pourtant il ne m'a jamais dit ces deux mots ou ces trois mots ou deux et demi, je ne sais pas bref ce fameux et unique «je t'aime», il ne me l'a encore jamais dit.
Je décide de suivre l'avis d'Eric et donc d'avoir une conversation avec Chris.
Il regarde par dessus mon épaule puis me déclare: Tiens, en parlant du loup.
Je fais un tour sur moi-même, sur le tabouret bar, et tombe nez à nez avec Mister Chris.
Eric: Bon je vous laisse les amoureux.
Il nous fait un clin d’œil et part vers une jolie blonde.
J'observe Chris, chaque traits de son visage. Il m'a tellement …
Chris: Putain tu m'as manqué!
Il me fait sortir de mes pensées et mon regard se pose sur ses lèvres. Ça fait tellement longtemps que je n'y ai pas goûté.
Je vais répondre mais il plaque ses douces lèvres sur les miennes.
Je ferme les yeux et le laisse faire, il entrouvre sa bouche pour que je puisse passer ma langue.
Au bout de quelques secondes, il se détache de moi mais je recolle aussitôt mes lèvres contre les siennes.
Je ne veux pas le laisser partir, je veux rester près de lui.
A bout de souffle, je me décolle de lui et lui chuchote «Toi aussi tu m'as manqué!»
Chris: Viens, on monte.
Nous montons dans la chambre de Rolland qui est inoccupée.
Une fois dans celle-ci il me plaque contre le mur et m'embrasse fougueusement, il descend ses lèvres dans mon cou et me susurre un «je t'aime».
–
A votre avis, quelle va être la réaction de Lila?
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Aujourd'hui, nous sommes samedi et Rolland organise une fête ce soir.
9H00 – Je me réveille et commence à me préparer car je vais au centre-commercial avec les filles pour acheter des tenues de soirée.
[Je prends ma douche, me maquille et me coiffe.
Je m'habille légèrement étant donné que le temps commence à se réchauffer.
Un short en jean, un débardeur bleu et un gilet blanc&noir avec des vans noirs.]
Une fois prête, je me dirige vers la maison de Cilia qui est à quelques mètres de la mienne.
Arrivée devant celle-ci, je repère Mél et Louisa qui papotent tranquillement, je tape la bise à Mél et m'empresse de lui demander de ses nouvelles;
Moi: Ça va ma belle?
Mél: Oui ne t'inquiètes pas pour moi. Me répond-t-elle en souriant faiblement.
Je tape ensuite la bise à Louisa;
Louisa: Hey, je te préviens, madame la princesse a du retard. Me déclare-t-elle en parlant de Cilia.
J'allais répondre à sa petite remarque marrante mais je n'ai pas eu le temps puisque la porte d'entrée de la maison s'ouvre.
Non ce n'est pas Cilia mais mon cousin, il a l'air complètement épuisé.
Il passe une de ses mains sur son visage marqué par les cernes et rajuste son t-shirt.
Rayan: Oh les filles, vous allez bien?
Louisa: Ouais, et toi? Tu as l'air crevé …
Il ricane puis lui répond: Disons que je n'ai pas beaucoup dormi, si vous voyez ce que je veux dire.
Mél: Ouais, t'inquiètes, on voit très bien!
Rayan: Bon je vous laisse. Dit-il en faisant un signe de la main, en guise «d'au revoir».
Il s'en va et quelques minutes après Cilia débarque, assez fatiguée, elle aussi.
Moi: Vous vous êtes pas trop ennuyés avec mon cousin, hier soir.
Cilia: Quoi? Dit-elle interloquée.
Louisa: Bientôt il y aura des minis Rayan et minis Cilia qui courront partout. Avoue-t-elle en pouffant de rire.
Cilia: Très drôle! Répond-t-elle, en essayant de ne pas rigoler à son tour.
Nous allons donc au centre-commercial pour trouver les tenues qui feront de nous les stars de la soirée.
Non je rigole, on va juste acheter des tenues pour être un «minimum» bien sapées.
– Éclipse du shopping –
Nous avons toutes trouvé une robe qui nous convient.
Et après l'effort, le réconfort. Nous nous rendons donc au mcado.
Je vais vous passer aussi le reste de la journée où il n'y a vraiment rien eu d'intéressant.
Nous nous sommes préparées pour la soirée, j'ai mis ma belle robe que j'ai acheté plus tôt dans la journée.
22H00 – Nous arrivons chez Rolland, sa maison est déjà bondée de monde.
Dès mon arrivée, mon regard s'est directement posé sur Chris.
Il est assis, seul, au bar, un verre en main sûrement de l'alcool.
Une fille ou plutôt une pute arrive vers lui et commence à lui faire la discussion mais je pense qu'il l'a remballé puisqu'elle est repartie aussitôt.
Louisa m'attrape le poignet et m'entraine sur la piste de danse mais je sens deux mains se poser sur mes hanches je me retourne et vois ...

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La robe :

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CHAPITRE 122 {2/2}
Il se dirige vers celle-ci et ferme à clé, derrière lui.
Je me demande vraiment si il n'est pas l'auteur de tous ces messages anonymes …
Puis une idée me vient en tête, je sais que c'est malsain mais j'ai besoin de savoir.
Je me lève de la chaise, prends le caban de Cyrus et presse ses poches autrement dit je fouille ses poches.
Dans celle de gauche, je n'y trouve rien mais dans celle de droite, je sens son téléphone.
J'ouvre donc la poche droite et fouine, il y a son portable et un bout de papier, je le sors, sur celui-ci y est inscrit « Lila, je crois que ... ».
La phrase n'est pas terminée mais je peux voir que c'est exactement la même feuille et même écriture que le bout de papier d'hier.
Et là, sans que je m'y attende, Cyrus sort des toilettes et me découvre en train d'inspecter son manteau.
Cyrus: Mais que fais-tu Lila ?
Moi: Oh je, euh ...
Je n'arrive pas à placer un mot, devrai-je lui dire la vérité sur ce que je pense de lui ou lui mentir ?
Il s'avance vers moi, ne me laisse pas le temps de me justifier et attrape seulement son caban puis part le plus rapidement possible.
Quelques secondes après, je sors également dans le long couloir blanc mais ne trouve aucune trace de son passage, j'aurai pu lui demander des explications.
Il comptait me donner ce papier, encore une fois, en cachette et anonymement ?
Je retourne dans ma chambre, déchire le papier et le jette à la poubelle.
-- Je vous passe la journée, mon oncle est venu me récupérer, j'ai enfin retrouvé mon chez moi.
Cilia est passé dans l'après-midi pour me donner les cours que j'ai manqué. --
21H00 -- Je suis dans ma chambre puis je décide de descendre regarder la télévision dans le salon mais du haut des escaliers j'entends une voix, provenant de la cuisine, qui m'est familière.
Je descends discrètement et colle mon oreille contre la porte de la pièce.
Je reconnais cette voix, je l'ai entendu ce matin.
Cyrus: Elle doit savoir la vérité, Will !
Will : Non, tu n'iras pas lui dire tout de suite, maintenant tu sors de chez moi.
J'entends des pas se rapprocher, je m'enferme dans les toilettes qui se situe juste à côté et sors seulement quand j'ai entendu la porte d'entrée claquer.
Alors comme ça Cyrus et mon oncle se connaissent.
« La vérité » mais la vérité sur quoi ou sur qui ?
Et mon oncle est donc au courant de toute cette « vérité ».
– Je vais vous passer deux semaines, Chris n'est toujours pas revenu au lycée, son état a d’ailleurs empiré après l'enterrement, j'ai essayé de le raisonner mais rien y fait.
Il ne m'écoute plus, ne me répond plus, ne me parle plus et pas qu'à moi, à toute la bande.
Mél, elle, va reprendre les cours lundi. Elle va un peu mieux mais voir son frère dans un tel état la déprime.
J'ai essayé de questionner Will mais il ne veut rien me dire et me répond toujours froidement.
Et je n'ai plus de nouvelle de Cyrus, ni de message anonyme. –
Aujourd'hui, nous sommes samedi et Rolland organise une fête ce soir.
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CHAPITRE 122 {1/2}

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Nous sommes tellement bien dans cette position que nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre.
...
Je sommeille paisiblement jusqu'à ce qu'une voix aiguë m'interrompt.
Je me réveille donc en sursaut et découvre une jeune infirmière postée devant le lit.
L'infirmière : Excusez-moi mais votre ami doit partir, l'heure des visites est terminée.
Je secoue doucement le bras de Chris pour le réveiller, ce dernier grogne puis se frotte les yeux.
Il se redresse et examine autour de lui, son regard s'arrête sur la séduisante jeune femme, d'ailleurs cette dernière n'a pas l'air insensible à son charme.
Elle lui montre toutes ses dents, sûrement en pensant qu'il fera de même mais à la place de ça il tourne sa tête vers la mienne, me donne un bisou au coin des lèvres puis me dit : Je vais y aller.
Intérieurement, j'ai bien envie de rire, il ne l'a même pas calculé, elle tire maintenant une tête blasée.
Il se lève, me dépose un dernier bisou sur le front et s'en va suivi de l’infirmière.
Quelques minutes après le départ de Chris, on m'apporte le dîner car il est déjà tard.
Au menu : pâtes steak haché. Ce coup ci c'est mangeable, ce n'est pas comme à midi, c'est simple mais bon.
Je ne finis pas mon assiette étant donné que j'ai mangé un KFC en plein milieu de l'après-midi.
– Je vous passe la soirée et la nuit où je me suis grave ennuyé toute seule, je n'ai pas réussi à dormir étant donné que je n'avais pas mon doudou et puisque j'ai fait deux siestes dans la journée –
LE LENDEMAIN – Je mange le petit-déjeuner qui a été déposé dans ma chambre puis me lève et vais prendre une douche.
[Je m'habille avec les vêtements que Rayan m'a préparé la vielle.
Une chemise à carreaux rouge, un jean troué noir et mon perfecto noir avec mes timberland].
10H00 – Je suis prête. Il reste encore une bonne heure avant que mon oncle vienne me chercher.
Je m'assied sur la chaise de bureau et mets de la musique dans mes écouteurs : Nekfeu – Égérie
Puis on toque à ma porte pourtant je n'attends personne.
Je suis tellement en pleine réflexion, en me demandant qui ça peut-être que je n'ai pas vu que la personne est rentré.
… : Bonjour Lila, j'espère que tu vas mieux depuis ton malaise.
Que fait-il ici ? En plus, comment sait-il que je suis à l’hôpital ?
Est-ce lui qui a laissé le mot hier ? La personne est Cyrus.
Il me tend deux tablettes de chocolat mais pas n'importe lesquelles, mes préférées : « Milka, tendre au lait ».
Cyrus : Tiens je t'ai apporté du chocolat, ton préféré selon Math.
Moi : Merci, il ne fallait pas. Dis-je en agrippant le chocolat et le posant sur la table.
Cyrus : C'est moi ou il fait chaud dans cette salle ? S'exprime-t-il en retirant son manteau et le déposant sur le lit. Dis moi où sont les toilettes ? Me questionne-t-il.
Moi : Là-bas. Lui réponds-je en pointant du doigt la deuxième porte de la pièce.
Il se dirige vers celle-ci et ferme à clé, derrière lui.
La tenue de Lila :

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Je me lève difficilement du lit, prends le papier, le déplie et le lis «J'ai appris que tu étais tombée dans les pommes. Rétablis toi vite Lila! C.Miranda»
Un simple mot banal mais assez pour me foutre la trouille.
Quelqu'un est rentré dans ma chambre pendant que je dormais?
Puis ce nom de famille qui revient sans cesse, Miranda.
A-t-il réellement un rapport avec toute cette histoire?
Ensuite, la lettre «C», peut-être comme Cyrus. Que ferait-il dans cette affaire?
Et la photo que j'ai trouvé chez lui ou plutôt ces tas de photos, est-ce toutes des photos de moi?
Il y a aussi l'étrange réaction de mon oncle quand je lui ai montré cette marquante image.
Après cette multitude de questions toujours sans réponse, je déchire en plusieurs et petits morceaux le bout de papier et le jette à la poubelle.
Je retourne me coucher dans le lit et texte avec Mary et Paul – mes meilleurs amis –.
Soudainement, on tape encore à la porte, celle-ci s'ouvre et cette fois ci c'est Chris et Mél qui viennent me rendre visite.
Je ne m'attendais pas à les voir ici, Mél vient me faire deux gros bisous sur chaque joue tandis que Chris referme la porte, derrière lui et reste debout, en s'adossant contre le mur.
Mél: Oh ma chérie, ça va?
Moi: C'est plutôt moi qui devrai te demander ça.
Mél: Ça peut aller. Dit-elle en soupirant et s'asseyant sur la chaise qui se situe juste à côté du lit.
Elle n'est même pas coiffée ni maquillée alors que d'habitude elle ne sort jamais si elle n'est pas présentable.
C'est sûrement la tristesse qui l'envahi et ne lui donne pas l'envie, le courage ou la force de se faire belle.
En vérité, je ne pense pas qu'ils réalisent qu'ils ont perdu leur grand-mère par contre ils le réaliseront après l'enterrement et leur états sera bien pire que maintenant.
Chris me tend un sachet KFC et Mél me dit: Tiens de la part de Sami.
Moi: Oh merci, c'est trop gentil!
Sachez que le KFC c'est plus que le mcado. Le poulet c'est sacré. *-*
Je déguste tranquillement mon blanc de poulet et mes frites tout en parlant avec Mél, Chris lui ne décroche pas un mot.
Mél: Bon je pense que je vais vous laisser. -en s'adressant à son frère- Je vais prendre l'air et je passe la soirée chez Rolland.
Chris: Tu dors là-bas ?
Mél: Probablement.
Elle sort ensuite de la chambre.
Il est au courant de la relation ambiguë entre sa sœur et Rolland, on va dire qu'il a plus ou moins donné son accord.
Moi: Viens. Dis-je en tapotant le lit et me décalant légèrement pour lui laisser de la place.
Il s'allonge à mes côtés sur le matelas, je pose ma tête sur son épaule et lui caresse l'avant-bras pendant qu'il me caresse le bas du dos.
Aucun de nous deux ne parle mais ce n'est pas un silence pesant, il est plutôt agréable.
Je sais que dans ces moments là il ne veut pas parler donc je préfère me taire.
Nous sommes tellement bien dans cette position que nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre.

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CHAPITRE 120 {3/3}

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Jusqu'à ce qu'on toque, encore une fois, à la porte, Louisa débarque et me saute dans les bras puis Cilia rentre suivie d'Eric, Elly, Anthony, Serge, Rayan, Sami, Rolland et Vincent.
– Oui les gars sont toujours en vie hein, si vous ne vous rappelez plus d'eux, il faudra juste regarder les premiers chapitres de la chronique. –
Moi: Ils vous ont laissé entrer tous ensemble? Normalement ce n'est pas plus de quatre personnes.
Anthony: Depuis quand on respecte les règles nous?
Je rigole à la remarque d'Anthony puis leur demande : Vous avez mangé quoi à midi?
Eric: Un bon KFC!
Alors là je suis trop dégoûtée, moi je mange un truc immangeable et eux ils bouffent du bon poulet.:-(
Moi: Et vous ne m'en avez même pas gardé?
Serge: Désolé mais c'était trop bon.
Sami: T'inquiètes la 'zine, je vais te le ramener ton KFC.
Nous discutons encore un peu puis ils décident de partir avant de se faire choper par des infirmiers.
Rolland: A vendredi princesse! Dit-il en me déposant un baiser sur le front.
Avant de s'en aller, Rayan a déposé un sac d'affaires sur le bureau pour que demain je puisse m'habiller correctement.
Après leur départ, je décide de faire une petite sieste car hier soir je n'ai pas beaucoup dormi.
…
Je me réveille, j'ai dû dormir quasiment une heure.
Je tourne la tête et repère un bout de papier sur le bureau, à côté du sac noir que mon cousin m'a apporté.
Je me lève difficilement du lit, prends le papier, le déplie et le lis «…
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Avis & questions UNIQUEMENT sur ce compte ou sur celui-là: @slkrrc:-)
[Je voudrai savoir vos avis, vos commentaires et comment vous verrez la suite et la fin de la chronique?
En anonyme ou pas, sur ce compte ou celui-là: @slkrrc]

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CHAPITRE 120 {2/3}

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Moi: Depuis combien de temps suis-je ici?
Le médecin: Environ deux bonnes heures.
Il explique la situation à ma tante et lui dit que je devrai rester en observation un jour donc je pourrai sortir seulement demain matin.
Le docteur sort de la pièce et ma tante se met à me sermonner;
Sofia: Alors écoutes moi bien, tu ne sors plus jamais sans avoir manger quelque chose, c'est clair?
Moi: Oui t'inquiètes.
Sofia: Tu nous as fait tellement peur. Dit-elle, en soufflant comme soulagée.
Moi: Désolée …
Sofia: Oh ne le sois pas et viens là.
Elle s'assied au bord du lit et je me blottis dans ses bras jusqu'au moment où l'on toque à la porte, celle-ci s'ouvre et nous découvrons Rayan totalement décomposé.
En me voyant vivante, il se décontracte, chuchote quelque chose et s'approche de moi pour me faire un câlin puis ce con me lèche la joue, chose qu'il adore faire or chose que je déteste.
Moi: Ahh mais Rayan, t'es dégueulasse! Dis-je en m’essuyant la joue avec ma blouse blanche.
Il rigole et déclare: Ouf, tu es toujours la même.
Moi: Tatie, tu peux me passer mon téléphone, s'il te plaît?
Sofia: Ah non non, on n'a pas le droit d'utiliser le portable dans une chambre.
Moi: Mais je ne vais pas rester sans téléphone jusqu'à demain.
Sofia: Eh bien si -elle le pose sur le bureau qui est à l'autre bout de la pièce et déclare;
Sofia: Bon les enfants, je dois retourner au boulot.
Rayan surveille bien ta petite cousine et Lila, Will passera te prendre demain à 11 heures.
Elle s'en va et je demande à Rayan;
Moi: Chris est au courant que je suis à l'hôpital?
Rayan: Oui je crois, comme toute la bande.
En réalité, je ne voulais pas qu'il le sache, il risque de s’inquiéter pour rien et il est déjà assez mal comme ça.
Moi: Rayan, tu peux me passer mon phone please?
Je sais très bien qu'il va refuser donc avant qu'il n'est eu le temps de dire quoi que ce soit, je lui fais les yeux doux et évidemment il finit par céder.
Rayan: Je dois me tailler, j'ai cours. Je reviendrai peut-être dans l'après-midi. Bisous, je t'aime.
Rayan qui me dit «je t'aime», ce n'est pas souvent.
J'attrape son bras, le tire pour qu'il se rapproche de moi et lui dépose un gros bisou baveux sur le front.
Moi: Moi aussi je t'aime mon cousin chéri d'amour!
Il sourit en s'essuyant le front puis part, moi je texte avec Cilia et Louisa, elles viennent de sortir de cours et vont venir me rendre visite dans l'après-midi avec les garçons de la bande.
12H00 – Un infirmier m'apporte la bouffe qui est vraiment immonde.
Je joue ensuite à des jeux sur mon téléphone, j'écoute de la musique pour tuer mon ennuie.
Jusqu'à ce qu'on toque, encore une fois, à la porte, Louisa débarque et me saute dans les bras puis Cilia rentre suivie d'Eric, Elly, Anthony, Serge, Rayan, Sami, Rolland et Vincent.
– Oui les gars sont toujours en vie hein, si vous ne vous rappelez plus d'eux, il faudra juste regarder les premiers chapitres de la chronique. –

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CHAPITRE 120 {1/3}

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Et là, je sens mon corps s'effondrer et ma tête taper contre le béton.
…
J'ouvre difficilement les yeux et les referme aussitôt étant donné que la clarté de la pièce me déclenche un terrible mal de tête.
…: Lila? Elle s'est réveillée! Oh mon dieu tu m'as fait tellement peur.
L'individu se précipite dans mes bras et me colle un bisou visqueux sur la joue.
Quelqu'un entre dans la salle et nous salue: Bonjour mesdames.
…: Bonjour docteur, elle a ouvert les yeux, je l'ai vu.
J'arrive à rouvrir les yeux et murmura: Bon-bonjour m'sieur.
Le médecin: Ah vous êtes enfin réveillée, je suis le médecin Punter. Votre tante ne va pas tarder à arriver, en attendant je vais vous ausculter. -en s'adressant à la personne qui est à mes côtés- je vous prie de bien vouloir sortir de la chambre.
Je tourne ma tête dans sa direction et découvre ma poulette, Cilia.
Elle est en tenue de sport ce qui est très étrange puisqu'elle déteste les joggings.
Cilia: D'accord, je vais retourner en cours. Repose toi bien Lila! Dit-elle avant de refermer la porte, derrière elle.
Je balaie la salle du regard, il n'y a que du blanc, du blanc et encore du blanc.
Tout est blanc, les murs, la porte, la tenue du médecin, le lit, ma tenue …
Où sont mes habits? Pourquoi ai-je atterri à l’hôpital?
Je me souviens que j'étais en retard au lycée car Chris est venu me rendre visite tard dans la nuit puis le néant, le trou noir, je ne me souviens plus de rien.
M. Punter commence par m'inspecter pour voir, selon lui, si je n'ai aucun traumatisme.
Le médecin: Vous rappelez-vous de l'accident?
Moi: …
Au moment où je vais répondre, la porte s'ouvre brutalement et laisse apparaître ma tante complètement affolée.
Sofia: Oh mon dieu, ma chérie tu m'as fait tellement peur. Dit-elle en me serrant dans ses bras.
Je ricane car elle vient de dire exactement les mêmes paroles que Cilia mais le fameux mal de tête réapparaît.
Le médecin: Madame De Peso, votre nièce n'a pas de séquelles corporelle mais il me semble qu'elle ne se rappelle pas de l'accident.
Moi: J'ai … je … *en me raclant fortement la gorge*
Ma gorge est tellement sèche que je n'arrive pas à parler.
Sofia: Je reviens, je vais te chercher à boire au distributeur.
Elle sort donc de la chambre puis M. Punter essaye de m’éclaircir la mémoire.
Le médecin: Vous avez fait un malaise pendant votre cours de sport.
Avez-vous déjeuné ce matin avant de pratiquer un effort physique?
Moi: Non. Murmure-je, en ravalant ma salive.
Le médecin: C'est sûrement la cause de votre malaise.
Il faut toujours se rassasier et s'hydrater avant de faire du sport intense.
Ma tante revient et me tend une bouteille d'eau fraîche et le docteur, lui, me donne un cachet pour le mal de tête.
Je bois plusieurs gorgées et cela fait un bien fou à mon organisme.
Moi: Depuis combien de temps suis-je ici?
Le médecin: Environ deux bonnes heures.

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– MESSAGE –
Je voudrai vous remercier d'être aussi nombreux → 1000 followers en, bientôt, 3 mois.
Jamais j'aurai pensé que moi, Séléna, j'aurai mille personne, exactement mille quatre abonnés, qui suivraient ma chronique. Vous êtes géniaux.
Je vous remercie du fond du cœur, j'espère que vous serez autant présent pour ma deuxième chronique …#A suivre :-D
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Il passe une main sur son visage puis me demande avec un air sérieux : Je peux dormir ici?
Moi: Oui, viens. Réponds-je en tapotant mon lit.
Il se dévêt et laisse, uniquement, son caleçon pour être plus à l'aise.
Il me rejoint, sous la couette et me cale dans ses bras, je lui dépose un bisou sur la joue et lui chuchote «Bonne nuit mon amour».
Il sourit faiblement puis nous atteignons le pays des rêves.
6H50 – DRING DRING
Aujourd'hui j'ai cours seulement le matin puisque c'est mercredi.
Je me réveille, éteins mon réveil puis regarde autour de moi, il n'y a personne à mes côtés mais la fenêtre de ma chambre est entrouverte.
Il a dû rentrer chez lui, en sachant qu'il n'a pas dormi de la nuit, il n'a fait que s'agiter dans tous les sens.
Je glande encore un peu dans mon lit puis me lève difficilement et vais me préparer: douche, brossage de dents, maquillage et coiffage ...
[Je m'habille d'un croc top fleuri, un jean clair et un gilet gris avec mes converses basses blanches].
Malgré que mon ventre crie «Famine» je n'ai pas le temps de déjeuner étant donné que je suis en retard car j'ai traîné dans le lit.
Évidemment, il n'y a pas la voiture de Chris, je me doute qu'il ne viendra pas au bahut pendant un moment, le temps de faire son deuil.
Je marche, plutôt je cours, pour ne pas arriver en retard, même si je sais que je serai en retard.
Enfin arrivée, j'examine mon emploi du temps et remarque que j'ai sport.
Problème? Je n'ai pas du tout la tenue appropriée.
En fait j'avais carrément zappé que j'avais éducation physique.
Malgré que nous sommes en plein mois de mars, je ne connais toujours pas mon emploi du temps -_-
Je décide de rejoindre, quand même, ma classe sur le terrain de basket.
M. Cheirri: Oh mademoiselle De Peso, je croyais que vous étiez absente, dommage ...
Moi : Arrêtez monsieur, vous pouvez avouer que je vous ai manqué, hein.
M. Cheirri : Allez pour votre retard, vous faîtes trois tours de terrain.
Moi : Quoi, mais monsieur je n'ai même pas la bonne tenue.
M. Cheirri : Ne discutez pas et ce n'est pas grave.
Moi qui croyais que je n'allais rien faire, raté.
Je commence à courir pendant que les autres font des échauffements.
Au bout du premier tour, je me sens faible, j'ai l'impression que mes jambes peuvent me lâcher à tout moment, j'ai un atroce mal de tête, je ralentis la cadence.
Et là, je sens mon corps s'effondrer et ma tête taper contre le béton.
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#Suite très courte mais promis que je me rattrape demain car c'est férié.
PUB: @ChroniqueDeKaina
Venez faire un tour sur la page chroniqueuses, j'en fais parti, posez vos questions : @Lapagedeschroniqueuses
La tenue de Lila :

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Je vais encore le questionner mais Rayan rentre furax dans la pièce.
Will: Qu'est ce qui se passe mon fils?
Rayan: Il se passe que Lila a mangé tout mes oréo. Dit-il d'un ton énervé.
J'essaye de me retenir mais je n'y arrive pas et explose de rire pendant qu'il me fusille du regard.
Moi: Azy t'es sérieux là? Déjà c'est moi qui ai acheté ce paquet et ce n'est que des biscuits.
Moi qui croyais que c'était quelque chose de grave, non pas du tout, monsieur tape une crise car il n'y a plus ses gâteaux préférés.
Bon j'avoue que je fais pareil quand on mange mes cookies granola.
Après cet épisode, très marrant, je monte dans ma chambre et prends l'initiative d'appeler Chris pour prendre de ses nouvelles mais il ne me répond pas je lui laisse donc un message: «Hey, rappelle moi dès que tu as reçu ce message.»
– Je vous passe la fin de la journée, Rayan est finalement parti racheter des oréo et, en même temps, des cookies granola. :-D –
Je suis dans mon lit et essaye de dormir car demain il y a cours et si je ne dors pas maintenant, demain matin je ne vais pas assumer le réveil.
Mes paupières deviennent lourdes, je suis sur le point de rejoindre les bras de Morphée mais on me coupe dans mon élan.
Je sens mon téléphone vibrer plusieurs fois, je passe un bras sous mon coussin et le récupère, je le place devant mon champs de vision mais la luminosité de celui-ci m'aveugle, je plisse les yeux et décroche, sans savoir qui est la personne.
Moi: Mm … Dis-je, les yeux encore plissés et la voix endormie.
…: Ouais, tu m'as appelé?
Moi: Oh, euh oui, ça va?
La question la plus conne du monde, c'est, bien sûr, Chris. Je me sens vraiment bête d'avoir posé cette question, je sais très bien qu'il ne va pas bien mais de toute façon il ne va pas me le dire car il est bien trop fier.
Il y a un blanc, je me demande si il n'a pas raccroché puis je l'entends souffler et me déclarer: J'arrive chez toi dans un quart d'heure.
Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit puisqu'il a raccroché, je regarde l'heure, il est 22H25.
C'est définitif, demain je n'assumerai pas le réveil.
J'attrape mes écouteurs et mets un peu de musique dans mes oreilles: Lana Del Rey – Blue Jeans
Au bout de quelques minutes, Chris me rappelle.
Moi: Allo?
Chris: Ouvre ta fenêtre!
Moi: Qu…
Il a déjà raccroché, je me lève et ouvre la fenêtre.
Moi: Ne me dis pas que tu vas monter par là?! Demande-je en chuchotant pour ne pas réveiller ma tante, mon oncle et Rayan.
Il ne me répond pas et commence à s'agripper au mur et arrive dans ma chambre en très peu de temps.
Moi: Pourquoi t'es pas passé par la porte, comme tout le monde ?
Chris: Je ne voulais pas réveiller ton oncle et ta tante.
Il a les yeux rouges et gonflés, ce qui signifie qu'il a pleuré, ce qui est tout à fait normal dans ces moments-là.
Il passe une main sur son visage puis me demande avec un air sérieux : ...

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